osteopathie-technique

Traitement adapté

Diagnostic et traitement

La démarche ostéopathique n’est pas l’application de protocoles pré-établis. Un bon ostéopathe effectue un diagnostic de chaque patient pour déterminer le traitement le mieux adapté.

C’est la raison pour laquelle, une grande partie de la consultation est consacrée au questionnement et à l’examen physique du patient. Ce n’est qu’à l’issue de cette démarche que l’ostéopathe pourra entreprendre un traitement.

Le traitement ostéopathique ou ajustement spécifique

L’ajustement de l’individu à son environnement représente le principe de traitement ostéopathique. Il est de trois ordres, structurel, nutritif et environnemental, c’est l’ajustement structurel qui nous intéresse principalement.

L’ajustement structurel

Il concerne toutes les structures musculo-squelettiques, et les enveloppes des muscles ou des organes contenus dans les cavités du corps : crâne, thorax et abdomen. Il consiste en une articulation de la charpente osseuse et une mobilisation des tissus qui enveloppent les muscles et les organes. Il permet de diminuer et rééquilibrer les tensions de ces structures et de  favoriser les échanges des liquides qu’elles contiennent : sang, lymphe, liquide céphalo-rachidien…

Les techniques

Les techniques employées sont les mobilisations et les manipulations. Elles sont toutes les deux effectuées uniquement à l’aide des mains. Elles se différencient par l’amplitude et la vitesse de leur mouvement. Les mobilisations se caractérisent par leur grande amplitude de mouvement et leur faible vitesse d’exécution. A l’inverse, les manipulations sont de très petite amplitude et effectuées très rapidement. On parle de techniques à haute vélocité et faible amplitude dans le jargon ostéopathique. Comme elles ne poursuivent pas le même objectif, un bon ostéopathe doit être capable de les réaliser toutes les deux et de déterminer quand l’une ou l’autre est la mieux adaptée.

Source ROF (Registre des Ostéopathes de France)

Des manipulations variées et extrêmement précises

Un examen mené en ostéopathie a de quoi étonner, comme si les doigts du praticien possédaient eux-mêmes 5 sens, capables de ressentir ce qui se passe sous la peau. Quant au traitement, il se fait par diverses manipulations, exercées par les mains, et parfois le reste du corps du praticien, qui peut entourer un membre replié ou s’appuyer contre le dos du patient, par exemple. On peut regrouper ces manipulations en 4 catégories principales.

– Les manipulations fonctionnelles permettent au thérapeute, avec l’aide du sujet, de mobiliser les tissus (muscles, articulations, liquides, membranes, etc.) et d’induire un état de relâchement suffisant pour permettre l’autocorrection d’une lésion. On pourrait dire que ces manipulations « accompagnent » la lésion.

– Les manipulations structurelles demandent d’appliquer une certaine impulsion sur une structure, cette fois pour « s’opposer » à la lésion (pour libérer une vertèbre qui ne bouge plus, par exemple). Parfois désagréables, mais pas douloureuses, elles peuvent provoquer un craquement (bien que le craquement n’indique pas que la manipulation soit réussie).

– Les manipulations viscérales ont pour objectif de redonner le maximum de motilité aux viscères (intestin, foie, rate, poumon, etc.). Ceux-ci seraient en lien avec certains symptômes de troubles fonctionnels.

– Les manipulations crâniennes sont très subtiles et pourraient ressembler à une simple imposition des mains. En réalité, il s’agit de très légers mouvements qui permettraient de rétablir la délicate mobilité des os du crâne et d’agir sur le mouvement respiratoire primaire. Ces manipulations ont été conçues au début du XXe siècle par l’ostéopathe américain William G. Sutherland. S’en inspirant, le Docteur John E. Upledger a mis au point, dans les années 1970, une technique spécialisée, la thérapie craniosacrale. Celle-ci s’attache exclusivement au fluide céphalo-rachidien et aux membranes qui entourent et protègent le cerveau et la moelle épinière.

Source passeportsante.net

Conseils à suivre pour une bonne efficacité du traitement

Après le traitement, il est conseillé de se ménager au maximum pendant les 24 à 48 heures qui suivent. Par conséquent de ne pas prévoir un travail trop physique pendant ce laps de temps.
Bien s’hydrater.